Yoga – Tai Ji Quan – Qi Gong
Yoga
Le yoga indien et les gymnosophistes.
Certains historiens à la lumière des courants philosophiques grecs présocratiques soutiennent l’hypothèse que des contacts intellectuels entre l’Inde et la Grèce ont bel et bien eu lieu, et ont généré la naissance de la philosophie au même moment dans ces deux régions du monde.
Les gymnosophistes ou sage nu pratiquent ascèses et gymnastique à caractère philosophique voir religieux. Le mouvement est au centre d’une cosmogonie, d’une interprétation du monde.
Les rishi : Vyaghrapada, dont le bas du corps est celui d’un tigre, c’est shiva lui-même qui lui conféra cette particulière et Patanjali, dont le bas du corps est celui d’un serpent, saluant Shiva-Nataraja. Patanjali codificateur du yoga, avec son Yoga Sūtra,

le « danseur cosmique », l’une des plus célèbres représentations du dieu Shiva (dieu Hindou de la Trimurti, considéré comme le dieu du yoga) effectuant sa « danse bienheureuse »
À la droite du dieu dansant se tiennent ses deux plus grands dévots, le Vyaghrapada à pattes de tigre et Patanjali, avec le bas du corps et la capuche d’un serpent. Les Dieux Dragon Tigre !
Les Rishi, lersi sont « chantre-auteur des hymnes védiques », mais aussi des « sages, ermites, ascètes.
Issu de la mythologie hindoue, mais présents dans toute l’Asie.
Dans la conception du yoga indien, la respiration est une science permettant de découvrir des forces inaccessible par le non initié.


La respiration se condense, se dirige.
Tai Ji Quan
Le Tai Chi ou plus exactement Taiji Quan (T’ai-chi ch’üan) TJQ souvent traduit par « boxe du faîte suprême » ou « boxe avec l’ombre» est catégorisé comme un art martial interne par opposition aux arts martiaux externes utilisant la force physique (musculaire, tendineuse).
Le Tai Ji Quan est fortement associé au taoïsme au chamanisme et animisme Chinois. Les principes théoriques de la pratique gymnique s’enracine dans les croyances ancienne d’un monde ou tout est vivant (minéraux, végétaux et animaux) portant une vitalité nommée Qi.
Le Tai Ji Quan permettant l’usage de cette énergie dans un cadre martial par exemple. Cette énergie est utilisée dans les arts comme vecteur de l’expression de vie.

C’est Chen Wangting qui aurait créé en 1641 le taijiquan, en s’inspirant des différents arts martiaux chinois, en y intégrant la philosophie taoïste (principe du yin/yang) et de la médecine chinoise. On dit aussi que le moine Zhang Sanfeng aurait créé cet art sur la montagne Wudang, dans la province de Hubei.
Il existe classiquement plusieurs écoles :
- Tai Chi style Chen, la plus ancienne, fondée au 17ème siècle par Chen Wang Ting (1600-1680)
- Tai Chi style Yang, le plus répandu, qui se décline en 3 sous écoles.
- Tai Chi style Wu de Wu Jian Quan (1870-1943)
- Tai Chi style Wu, de Wu Yu Xiang
- Tai Chi style Sun de Sun Lu Tang (1861-1932)
- Tai Chi style Hao fondée par Hao Wei Chen(1840-1920)Actuellement c’est le style Yang qui est le plus répandu.
Les différentes formes :
– La forme Yang traditionnelle en 108 mouvements
– La forme Yang simplifiée, dite des 24 mouvements de Pékin ou « Petit enchaînement »a été créée en 1956 par le Comité national des sports de la République de Chine.
– La forme 42 a été créée en 1978 et reprend les 24 mouvements complétés par d’autres venant d’autres styles différents comme le style Chen, le style Sun, etc.
– La forme Yang 32 mouvements à l’épée
– La forme Chen traditionnelle en 83 mouvements, Forme Chen simplifiée en 36 mouvements– 42 mouvements à l’épée pour les 4 styles auxquelles s’ajoutent des formes réactualisées utilisées dans des compétitions : Forme Yang 40 mouvements – Chen en 56 mouvements – Wu en 45 et Sun en 75 mouvements.
Cependant il existe des écoles pratiquant un mélange de ces méthodes.
Ou tout simplement et c’est notre cas, NOTRE Tai Ji Quan n’est que la continuation des mêmes mouvements de base de l’art martial externe mais avec une recherche approfondie du souffle, de l’enracinement, de la souplesse.
Nos techniques de Tai Ji Quan correspondent à notre traduction des principes généraux du Tai Ji Quan dans notre langage d’expression corporel
La règle première du Tai Ji est la décontraction qui permet de délier les mouvements.
Le Tai Ji porte une attention particulière à l’enracinement. L’énergie doit aussi partir desracines dans les pieds, puisque c’est généralement eux qui dans la majorité des cas vont lancer le coup que donnera la main, ou tout autre partie frappante.

Ce contrôle du Qi s’apprend avec les exercices de Chi Kong ou Qi Gong (littéralement, travail du souffle) taoïste (différent des exercices de Chi Kong bouddhique).
L’entrainement aux exercices de Tai Ji Quan est tout d’abord exécuté lentement pour justement percevoir la relaxation et la circulation du mouvement.
Les exercices de poussées de mains permettent d’appliquer les principes du Tai Ji avec un partenaire et ceci de manière progressive: rester relaxé sur une poussée par exemple.
Le Tai Ji Quan se pratique généralement à mains nues.
Toutefois nous pratiquons des formes (Quyen) de Tai Ji Quan avec armes, que le pratiquant pourra apprendre après quelques années d’expérience à mains nues.
Enseignement du Taiji Quan Long Hổ Hội :
- 8 pas école Yang
- Forme Wu moderne
- 24 pas école Yang
- 1er forme Longue
- 2ème forme longue
- 3ème forme longue
- Épée de la Mante Religieuse des Sept Étoiles
Qi Gong
Qi gong est le terme mandarin chinois et romanisé de deux caractères chinois: Qì (氣) et Gōng (功) associe deux notions chinoises au sens vaste : Qi (vapeur, souffle, énergie, esprit, air ou encore gaz) et Gong, la réalisation ou les résultats : (attaque, travail, exercice, discipline).
Les deux mots sont combinés pour décrire des systèmes et des méthodes de cultivation de l’énergie ainsi que la manipulation de l’énergie intrinsèque de tous organismes vivants20. Dans le langage usuel, on traduit qi gong par travail de l’énergie.
Les racines du Qi gong sont millénaires et indissociables de la tradition taoïste. Le travail sur le souffle et l’énergie interne était déjà pratiqué par les sages de l’Antiquité, aussi existe-t-il des écoles taoïstes, bouddhistes et confucianistes de Qi gong, lesquelles ont grandement influencé le développement de la médecine chinoise traditionnelle. Se transmettant de façon le plus souvent privée et secrète entre maîtres et initiés, la pratique du Qi gong a connu une popularité croissante au xxe siècle, tant au sein de la population chinoise qu’à l’extérieur de la Chine, notamment grâce aux contacts des sociétés occidentales qui s’y intéressent de plus en plus à partir des années 1960.
La pratique du « Qigong » du Tao Yin Tu en 200 avant J.C.
Ce tombeau retrouvé en 1972 à Mawangdui près de Changsha, dans la province du Hunan en Chine ou reposer le corps momifié Duchesse de Dai de la a révélé plus de 3000 objets et écrits traduisant la richesse des pratiques taoïstes de santé : pharmacopée, pratiques corporelles, calendrier énergétique saisonnier.
Sun Lutang- Sun Fukuan (1860 1933) « Le Maître des Trois paumes »
« L’Art du Poing consiste tout d’abord à protéger la santé. Il peut servir, ensuite, à se défendre. Il éveille l’Esprit et, parfois peut modifier le cours de la destinée »
Enseignement du Qi Gong Long Hổ Hội :
Qi Gong Thérapeutique | Qi Gong | Méditation |
Salut
Petite marche immobile
Huit équilibres
Niveau 1 | ||
Huit pièces de brocart | 6 Dragons | Méditation de la petite fleur jaune |
Le jeu des cinq Animaux | Marches saisonnières | Méditation du chaudron |
Etirement cinq saisons | Changement classique des muscles et tendons | Méditation de l’arbre |
Cinq mouvements | Méditation des annimaux totem |
Nei Gong Respiration
Qi Gong du Bâton
Niveau 2 | ||
12 portes – 13 postures | ||
Purification des 5 éléments | Tao Yin Fa | Méditation du calendrier de jade |
En résumé
Sous l’appellation de gymnastique douce, nous retrouvons plusieurs pratiques puissant racine dans l’enseignement de l’école Long Hổ Hội :
Le yoga a toujours été intégré de façon dynamique dans ce qui constitue l’échauffement, en fait la préparation du corps à la pratique du jour mais surtout de l’entrainement répétitif d’une vie.
Le Qi Gong et notamment l’enchainement Trung bình tấn fait le passage de la pratique de l’art martial externe (basée sur les os, les muscles et tendons) à l’art martial interne (insistant sur le mouvement respiration c.a.d. à chaque mouvement intégrer un respiration complète).
Le Tai Ji Quan propose l’apprentissage des formes avancées, techniques et concepts propres à la stratégie et philosophie de l’école.